Auto-entrepreneur : quelles formalités pour démarrer ?

Auto-entrepreneur

Choisir le statut d’auto-entrepreneur ou de micro-entrepreneur permet de créer sa propre entreprise simplement. C’est pour cette raison que nombreux sont ceux qui décident de sauter le pas. Cette forme juridique offre de multiples opportunités. Comment faire, quelles sont les démarches à accomplir et vers qui se tourner ? Des réponses se trouvent dans la suite.

Pourquoi faire le choix d’une micro-entreprise ?

Que l’on soit salarié, mineur émancipé, fonctionnaire ou indépendant, on peut se demander comment devenir auto entrepreneur. Choisir le statut d’auto-entrepreneur permet alors d’entrer aisément dans le monde de l’entrepreneuriat. Les démarches sont simplifiées et un tel statut permet de cumuler une nouvelle activité avec celle que l’on exerce déjà.

Les conditions pour devenir micro-entrepreneur

Les conditions pour devenir auto entrepreneur sont simples. Il suffit d’être une personne physique et de créer ou reprendre une entreprise individuelle qui va permettre d’exercer une activité libérale, commerciale ou artisanale.

Cette activité doit être exercée à titre principal ou complémentaire. Même une personne au chômage peut se lancer. Ce statut ne nécessite aucun diplôme particulier, mais il reste évident que pour certaines professions, particulièrement celles soumises à autorisation, un diplôme peut être exigé.

Faire le choix d’une micro-entreprise demande de respecter certaines obligations légales. Les recettes de l’activité, que l’on va mener, ne doivent pas dépasser les seuils suivants :

  • 176 200 € dans le cadre des activités de fourniture de logement ou de commerce
  • 72 600 € en ce qui concerne les activités libérales ou les prestations de services

La création de sa micro-entreprise : les démarches essentielles

Quelles sont les démarches essentielles pour intégrer la forme juridique de la micro-entreprise ?

  1. Choisir un nom pour sa société : la dénomination ou raison sociale est obligatoire. Il s’agit du nom et du prénom de la personne qui va exercer l’activité que l’on recommande d’associer à un nom professionnel ou commercial.
  2. Les formalités obligatoires dans le cas d’activités réglementées : pour certaines activités réglementées comme la restauration, il est nécessaire de demander un agrément et une autorisation préalable à l’exercice de l’activité auprès des services de la mairie de la commune où l’on souhaite s’installer.
  3. Domicilier son siège social : il s’agit de choisir une adresse pour son entreprise. Soit cette adresse est celle de son domicile privé, soit l’entreprise peut être installée dans un local dédié. Si cette démarche n’est pas accomplie en amont, l’immatriculation de la société auprès du CFE risque d’être refusée.
  4. Se renseigner sur la protection de son patrimoine : dans le cadre de la micro-entreprise, le patrimoine personnel est protégé. En cas de problème, seul le patrimoine de l’entreprise peut être saisi.
  5. Procéder à l’immatriculation de sa société : il s’agit d’une formalité gratuite qui s’accomplit directement en ligne. Elle permet d’obtenir des numéros d’identification obligatoires qui sont le Siren et le Siret. Elle donne également le code d’activité APE qui permet de savoir quelle est l’activité principale exercée dans la micro-entreprise que l’on crée.
  6. Obtenir les registres obligatoires au bon fonctionnement de sa société : les registres à se procurer sont différents selon les activités. Il peut s’agir de registres comptables, de registres liés aux salariés ou de registres de sécurité. Ces registres peuvent être proposés sous un format papier ou un format électronique.

L’avantage de toutes ces démarches est que, pour la plupart, elles peuvent se faire en ligne.

Assurer sa micro-entreprise : une obligation ?

En ce qui concerne l’assurance de sa micro-entreprise, il faut savoir qu’elle peut ne pas être obligatoire. En effet, seules certaines activités, notamment celles où l’on déclare des salariés ou des véhicules de société, sont soumises à une obligation d’assurance. Cependant, il est fortement conseillé de faire le choix d’assurer sa micro-entreprise. Cela peut s’avérer très utile en cas d’incidents tels que des dégâts des eaux ou des incendies.

Choisir le statut d’auto entrepreneur ou de micro-entrepreneur permet de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat de manière très facile et d’y faire ses premières armes avec un régime simplifié qui présente de nombreux avantages. Il ne faut pas oublier, toutefois, que si le chiffre d’affaires de sa société finit par dépasser les plafonds autorisés, le statut change alors automatiquement. Il faut, à ce moment-là, se demander quel statut conviendrait le mieux à sa société.